Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

conseil municipal - Page 90

  • RETOUR SUR LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES (suite et fin) : Secours, aides, subventions en tout genre…mais sans unanimité

    De nombreuses délibérations à l’ordre du jour de ce conseil municipal de la semaine dernière, ont suscité des questions, des débats et de nombreuses prises de positions

     

    PAVILLON TSVETEAVA : Ce projet a pris du retard et a nécessité de renouveler la demande de subvention de la ville, suite à une erreur d’évaluation  du chiffrage par la maîtrise d’œuvre. « L’enveloppe paraissait très haute, par rapport aux priorités de l’équipe municipale » a-t-on répondu à une question de Jean Cyril Le Goff (PS). Ce qui nécessite tout de même un nouveau permis de construire

     

    LOCAL DE QUARTIER : La ville de Vanves a acheté pour 19 000 € un local  de 68,30 m2avenue de Verdun occupé par une entreprise de peinture,  pour en faire un espace semblable à Latapie ou La tuilerie. « La ville qui gère bien ses biens, devrait récupérer des places de parkings tout à côté qu’elle devrait louer et dont le produit financera cet achat » a annoncé le maire

     

    RESTAURATION : L’ensemble des élus vanvéens, sauf les Verts, est favorable à une délégation  de service public en la matière, confié jusqu’au 31 Août 2014 à la société ELIOR/ELRES, dont le conseil municipal a lancé la procédure de renouvellement, et l’appel à candidature, car « il apparaît pertinent  et adéquat de confier ce service à un prestataire spécialisé et aguerri à ce type d’exploitation afin d’offrir aux usagers un service public de qualité exploité dans des conditions optimales de qualité, d’hygiène et de sécurité. De surcroît, il permet la prise en charge par le délégataire des investissements nécessaires à l’exploitation optimale du service et la prise en charge totale de la prestation (maintenance, fourniture..) ». Le groupe EELV a préconisé  « une organisation plus intercommunale de cette restauration », et « qu’une action forte soit menée contre le gaspillage alimentaire ». Le groupe PS a souhaité que soit organisé une concertation avec la communauté scolaire en amont de la rédaction du cahier des charges et que soit mieux pris en compte le bio. « Vanves se situe dans le haut du classement des prestations » a indiqué Marie Françoise Goloubtzoff (UDI) maire adjointe (Ecoles) en rappelant que 341 242 repas sont confectionnés par an dont 321 660  dans les écoles, 6258 pour le portage de repas à domicile, 7 167 à Danton, 6 157 dans les structures petite enfance». « C’est une grande responsabilité » pour le maire qui a insisté sur « la nécessité de relations étroites entre les parties prenantes. Nous avons un haut niveau de prestations au regard de l’investissement et de la participation financière ». 

     

    NOTRE DAME DE FRANCE : La participation de la commune aux dépenses de fonctionnement de cet établissement scolaire privée a fait débat comme d’habitude. Bernard Gauducheau (UDI) a expliqué que « cette participation financière est un choix qu’a fait Vanves et qu’elle n’est pas énorme par rapport au coût de scolarisation des enfants ». MF Goloubtzoff (UDI)  a indiqué qu’il accueille 28 enfants en maternelle, 52 en élémentaire et 30 au collège, réfutant l’argument d’une augmentation des effectifs.  Lucile Schmid (EELV) a regretté de voir que « les parents mettent leurs enfants dans le privé jusqu’en seconde, pour les faire entrer ensuite dans le public, en visant le lycée Michelet » qui est surbooké. « La question est de voir le nombre d’isséens qui se sont domicilié à Vanves pour pouvoir aller à Michelet » a noté David Mahé.

     

    STADE DE VANVES : Le Conseil Municipal a voté une subvention exceptionnelle au Stade de Vanves notamment parce que cette association qui emploie un agent permanent pour s’occuper de questions administratives, comptables, réglementaires de toutes sortes liées à son fonctionnement, avait besoin de renforcer sa structure grâce au recrutement d’une seconde personne capable de prendre en main ses problématiques et  de gérer les relations avec les acteurs du monde sportif (fédérations, CNDS…). La prise en charge de cet emploi constituait toutefois une charge importante (23 484 € de Sept 2013 à Mars 2014) qu’a pris en compte la ville. Mais ce n’est pas tout, car elle versera une subvention de 25 000 € à la section Tennis dont les bons résultats ont permis son maintien en division nationale. Et de 15 000 € à la section Hand Ball afin d’aider son équipe première à remonter en Nat.3, car sa montée durant la précédente saison  avait entraîné une dynamique extrêmement positive consacrant le travail de fond mené depuis plusieurs années par ses dirigeants. « Il serait tout à fait dommageable que la rétrogradation de l’équipe première nuise à cette dynamique »

     

    SECOURS : Cette association caritative a fait une demande de subvention exceptionnelle de 1000 € pour pouvoir assurer le renouvellement de son stock d’urgence et  de secours alimentaire. D’autant plus qu’il assure, sur demande des travailleurs sociaux de la commune, un accueil  avec aide alimentaire d’urgence. Et que ses colis sont réalisés avec le quota de denrées provenant de la collecte annuelle de la Banque alimentaire que le Secours Catholique peut garder. Cependant la collecte de Novembre 2012 a été en nette diminution par rapport à 2011 (-17%). Ainsi la ville lui permettra d’assurer les approvisionnements nécessaires aux distributions de colis alimentaires prévus jusqu’en Novembre 2013 grâce  à des achats de produits venant à manquer. Le groupe PS dans une question orale s’est étonné surtout que cette association soit énormément sollicité par les travailleurs sociaux de la CVS (circonscription  de la vie Sociale) du département alors qu’ils pourraient plutôt se retourner vers le CCAS et le Libre Service Social

     

    CONSEIL DE QUARTIER : Quelques modifications ont été apportées au règlement intérieur des 3 conseils de Quartier à l’initiative de celui des Hauts de Vanves afin de leur donner « une base de représentativité plus large ». Elles donnent la possibilité de créer des commissions communes à plusieurs conseils de quartier. Elles suppriment la parité homme/femme et l’équilibre entre anciens et nouveaux vanvéens « afin de pouvoir les ouvrir davantage aux administrés souhaitant s’investir ». Elles permettent de créer des fiche-navette afin d’assurer un suivi entre les doléances des administrés. Le groupe EEELV a voté contre : « La démocratie de proximité est importante pour nous. Il y a des difficultés à les faire fonctionner. Leur rôle n’a pas été assez réfléchi » a expliqué Lucile Schmid (EELV). Claudine Charfe (FdeG/PC) s’est abstenu en regrettant qu’il n’y ait que « des élus de la majorité au sein de ces conseils de quartiers » et que Bernard Roche ait refusé son entrée au Conseil des Seniors

  • RETOUR SUR LE CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : GPSO, PLH, CDT, SMART CITY+

    L’actualité, riche à Vanves ses derniers jours, a presque occulté le Conseil municipal de Rentrée qui a été animé sans plus, grâce surtout à un échange entre Bernard Roche (UDI)  et Fabian Estellano (PS). Le premier a accusé le second de ne pas être très présents aux événements de la ville et notamment au Forum des Associations. Fabian Estellano a très mal pris ses accusations alors qu’il s’était excusé d’être absent à cause d’une opération au genou. Et qu’il était prêt à se déculotter pour le prouver en joignant presque le geste à la parole en se levant alors que les élus protestaient : « Non ! Non ! ».  Une partie de ce Conseil municipal été consacré à GPSO qui lance aujourd’hui son plateforme numérique de services d’hyperproximité Smart City+ à 12H au Cube à Issy les Moulineaux et réunit ce soit son conseil communautaire à 18H30 à la mairie de Boulogne

     

    LES AVIS DE VANVES SUR LE PLH ET LE CDT

     

    PLH : Le nouvel avis du Conseil Municipal sur le PLH (Programme Local d’Habitation) de GPSO a donné lieu à un débat sur le logement bien sûr. Les Verts se sont abstenus même « si les modifications vont dans le bon sens ». Le groupe PS l’a voté en insistant « sur un parcours résidentiel avec une offre plus adaptée » par la voix d’Anne Laure Mondon. Alors que son collégue Fabian Estellano relevait les points noirs de la politique local du  logement à Vanves  : Distorsions entre besoins et réalisations, entre POS et PLU. « On avait prévu du logement plus social et on ne l’a pas réalisé. Les plus modestes et les plus jeunes ne peuvent pas se loger. On a des résidences pour les personnes âgées mais pas accessibles aux plus modeste »s. Bernard Gauducheau (UDI) a reconnu que « la situation n’est pas satisfaisante, mais la ville compte 23,6% de logements sociaux. Nous n’allons pas tarder à attendre 25% de logements sociaux (notamment avec le projet du Rosier rouge)  sachant que 25% de communes franciliennes n’ont pas de logements sociaux. Depuis 2002, nous avons réalisé 120 logements sociaux passant de 22,6 à 23,6% ». II a regretté que l’Etat n’ait pas donné son feu vert pour la construction d’une résidence étudiante sur le terrain qui avait accueilli l’école provisoire du Centre pendant les travaux de l »’îlot Cabourg. « On ne peut pas obtenir un blocage des sur-loyers par les bailleurs. Ils ont attendus le plus tard possible pour appliquer ses sur-loyers » a répondu B.Gauducheau à Claudine Charfe (PC) qui a re-soulevé la question et s’est abstenu.

     

    CDT : Le conseil municipal a approuvé le CDT (Contrat de Développement Territorial) de GPSO, les Verts s’étant abstenus ave Claudine Charfe (PC) en considérant que « ce dossier de 1000 pages peu accessible a été réalisé d’une manière précipité à un moment plein d’incertitudes sur le SDRIF (schéma Directeur de la Région) et Grand Paris Express (GPE). Il est une preuve de l’égoisme territoriale » a tonné Claire Papy. « Ce document permet de positionner notre territoire sur projet de GPE en élargissant la zone dense » a répliqué B.Gauducheau en remarquant que ce premier CDT à être signé en Ile de France, a fait l’objet d’un avis négatif de la Région. Tout en constatant que « les perspectives qui se dessinent avec le nouveau projet de loi (sur la Métropole du Grand Paris) ne sont guère réjouissantes ». 

     

    SMART CITY+ :  UNE CONSEQUENCE DU CDT

     

    Cette plateforme numérique de services d’hyperproximité est  un outil unique d’échanges et d’informations personnalisées pour tous les habitants et les acteurs de la ville, lauréat du Grand Emprunt – Investissement d’Avenir (CDC), porté par huit partenaires de haut niveau (Navidis, chef de file du projet, Altran, coodinateur de cette initiative, ENSCI-les ateliers, ESRI France, GPSO, Issy Média, Le Cube et Télecom SudParis). Chacun pourra utiliser Smart City dans ces activités quotidiennes telles que services entre particuliers, e-services, échanges citoyens, informations locales, petites annonces hyperlocales, offres de jobs géolocalisées….pour effectuer un achat groupé dans son quartier, organiser un co-voiturage express, participer à une réflexion citoyenne…  « Smat City+ entend apporter une solution innovante et adaptée aux nouveaux enjeux du vivre ensemble, en favorisant les dynamiques d’interaction sociale et d’inter créativité dans les domaines de la culture, de l’éducation, de l’économie, de la solidarité et des initiatives citoyennes » indiquent ses créateurs en précisant que les 7 villes de GPSO constitueront le territoire d’expérimentation de ce projet qui est inscrit dans son CDT « Ville numérique, créative et durable » dont la mise en service s’étalera jusqu’en 2014. Ils indiquent  qu’ils répondent ainsi à « une demande de services de proximité adaptés au nouveaux modes de vie : sur les 2 milliards de recherches effectuées chaque jour sur Google, 30% concernent le local ». Smart City+ s’appuie sur des modes de représentations et de valorisation de données urbaines en environnement 3D temps réel, accessible via une infrastructure »Cloud ». Elle s’inscrit dans l’univers SOLOMO (Social, Local/Mobile) avec une approche transmedia sur Internet, tablettes et mobiles.

     

    A SUIVRE…

  • CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES : Vœu contre la métropole du Grand Paris tueuse d’intercos

    La Gauche vanvéenne n’a pas suivie la gauche régionale sur le vote du vœu concernant le projet de loi sur la métropole du Grand Paris proposé par la majorité municipale UMP/UDI lors du conseil municipal de Mercredi dernier,  sauf le PS qui a voté contre,  les verts s’étant abstenus et l’élu FdeG/PC n’ayant pas pris part au vote. Dans ce vœu le conseil municipal refuse « un texte déposé précipitamment, sas préparation sérieuse, ni concertation avec les acteurs locaux qui éloignera nos concitoyens des centres de décision et qui fait peser un danger direct pour des milliers d’agents communautaires », refuse « le démantélement des EPCI existants, qui ont été démocratiquement choisis par les élus locaux et qui ont fait la preuve de leur efficacité dans la gestion des compétences de proximité, dans la planification et la conduite des politiques de développement local », et demande « pour la région capitale, une métropole ambitieuse, tournée vers l’avenir et ses enjeux, partenaires de »s acteurs locaux et soutien des dynamismes territoriaux »

     

    Anne Laure Mondo, présidente du groupe PS a reproché au maire « de demander au conseil municipal de se prononcer contre un amendement qui  n’est plus d’actualité ». Il prévoyait la création d’un EPCI à fiscalité propre, la métropole du Grand Paris, disposant d’un statut particulier comprenant Paris et les communes des 3 départements de la petite couronne. « En fait si nous en sommes arrivé à ce texte, c’est parce qu’au Sénat, l’amendement de l’UMP et du FdeG/PC ont supprimé les articles consacré à la métropole  du Grand Paris » a-t-elle expliqué  en reprenant les arguments de Jean Yves Le Bouillonnec, député maire PS de Cachan et  ex-président de Paris Métropole qui regrette « la page blanche du Sénat » qui « a été une insulte pour nos territoires. C’est le pire service qu’il pouvait nous rendre ». Pour éclairer nos lecteurs il faut savoir que  le texte en seconde lecture devant le Sénat prévoit toujours la constitution d’un EPCI couvrant tote la métropole (Paris et les 3 départtements de la Petite Couronne) d’ici le 1er Janvier 2016, mais surtout la disparition de toutes les intercommunalités de la petite couronne, ce qui n’était pas le cas dans le texte originel.     

     

    Pierre Toulouse (EELV) a fait la même réflexion, en constatant que si « un certain nombre de communauté d’agglomération ont constitué un progrés », ce n’est pas le cas à « GPSO qui est la réunion d’une bande de copains pour éviter d’être soumis à la péréquation financière. Je ne pleurerais pas sur la suppression des EPCI. Il y a beaucoup de points obscurs à GPSO, même s’il y a eu des points positifs : l’agence de l’énergie, l’agenda 21 » a-t-il expliqué en constatant tout de même que « le texte est loin d’être satisfaisant ! On aurait préféré la suppression des départements ». Claudine Charfe (FdeG/PC) a expliqué très succintement qu’elle « ne se retrouve pas, ni dans la position prise par le PS, ni dans le vœu MP/UDI ».

     

    « Ce n’est pas un problème de droite et de gauche » a clamé Isabelle Debré (UMP) en relevant deux éléments graves : « Les maires n’auront bientôt plus de pouvoir. Et c’est cela que tous les élus contestent. Des maires ont travaillé depuis des années pour construire des EPCI qui tiennent la route. Velizy, du coup, ne veut plus rejoindre GPSO pour éviter d’être intégré dans la métropole. L’objectif de l’UMP et de l’UDI est de proposer un amendement au Sénat qui puisse sauver les EPCI. Nous voulons les protéger et laisser aux maires un minimum de pouvoirs ».

     

    Bernard  Gauducheau (UDI) est bien sûr revenu sur les bienfaits apportés à Vanves grâce à GPSO en condamnant « cette métropole de Paris pensée par des apparitchiks socialistes qui n’ont jamais dirigé une commune, et qui veulent rajouter une couche au millefeuille » et en rappelant qu’à une certaine époque « l’opposition accusait GPSO d’enlever des pouvoirs aux maires » alors que « cet outil a fait ses preuves depuis 10 ans ». Enfin, il n’a pas caché que derrière tout cela, « il y a une idéologie qui ne fait pas confiance aux élus », « un moyen détourné pour récupérer les moyens (financiers) de nos communes altoséquanaises sous couvert de rééquilibrage régional ».  Valérie Mathey (PS) a été choqué par « ces propos violents » que Bernard Gauducheau (UDI) assume complétement comme il le lui a répété.